5 questions sur la vaccination des enfants
Par L'équipe médicale · Qare · Mis à jour le 20 juin 2024
Contenu validé par la Direction médicale de Qare.Avec l’arrivée du nouveau variant Omicron et la menace d’une 5ème vague, la vaccination des enfants pourrait débuter dès la fin de l’année 2021. Voici quelques informations recueillies par notre équipe médicale sur le sujet.
Qui sont les enfants concernés par la vaccination ?
La HAS (Haute Autorité de Santé) recommande dès à présent d’ouvrir la vaccination à certains enfants de cette classe d’âge : ceux qui présentent un risque de forme sévère de la maladie et de décès et ceux qui vivent dans l’entourage d’une personne immunodéprimée ou vulnérable non protégée par la vaccination et n’ayant pas pu être vaccinée.
Pourquoi vacciner les enfants de 5 à 11 ans ?
Selon la HAS, du fait de la vaccination des enfants âgés de 12 à 17 ans, la classe d’âge des 6 à 11 ans est désormais celle, parmi les enfants scolarisés, qui enregistre le taux d’incidence le plus élevé.
Quels symptômes pour les enfants atteint du Covid ?
Les publications suggèrent que les enfants infectés par le SARS-CoV-2 présentent des symptômes moins sévères que les adultes et n’ont, dans la grande majorité des cas, pas besoin de soins hospitaliers. Ainsi, une fois l’infection déclarée, le risque de développer une forme grave chez l’enfant est près de 25 fois inférieur à celui des adultes.
Quel vaccin pour les enfants ?
Pour le moment, l’EMA a autorisé le 25 novembre l’usage du vaccin contre la Covid-19 Comirnaty de Pfizer chez les enfants âgés de 5 à 11 ans. C’est ainsi le premier vaccin à obtenir une autorisation chez l’enfant.
Puisque les 5-11 ans développent très peu de formes graves, leur vaccination est-elle utile ?
Si les bénéfices individuels de la vaccination des enfants sont assez minces, la vaccination des enfants présente un avantage intéressant au niveau collectif. Dans la mesure où la progression de la vaccination stagne chez les adultes, protéger les 5-11 ans permettrait d’augmenter le taux de couverture vaccinale, et donc de réduire au maximum la circulation virale.