Alcool : après l’été, faites le point sur votre consommation
Par Zoé F. · Rédactrice web santé · Mis à jour le 10 septembre 2020
Contenu validé par la Direction médicale de Qare.Durant l’été, les apéros se sont enchaînés ? C’est peut-être le bon moment pour faire le point sur votre consommation et reprendre des habitudes de vie plus saines. Boire de l’alcool régulièrement, même sans aller jusqu’à l’ivresse peut avoir des conséquences importantes sur votre santé à long terme. L’équipe médicale de Qare vous invite à faire le bilan pour entamer la rentrée en bonne santé !
Boire tous les jours : quelles conséquences sur la santé ?
Entre les sorties, les apéros entre amis, en famille ou même entre collègues, il est facile de boire sans y prêter attention. Et il n’est pas rare de dépasser les doses maximales conseillées par jour : 2 verres pour une femme, 3 verres pour un homme et pas plus de 10 verres par semaine.
Ce type de consommation, souvent liée à un contexte social et festif, peut paraître anodine mais elle n’en reste pas moins nuisible pour votre santé.
- Il est prouvé que la consommation d’alcool augmente le risques de certaines maladies, dont certains cancers, l’hypertension artérielle et l’hémorragie cérébrale.
- La consommation régulière de boissons alcoolisées peut aussi entraîner des carences en vitamine B12 qui participe notamment au bon fonctionnement de votre système immunitaire, du système nerveux et à la multiplication cellulaire. Par ailleurs, elle intervient également sur la mitochondrie, cet organe qui fabrique de l’énergie pour nos cellules.
- Enfin, si l’alcool a un effet anti-dépresseur sur le court terme, et peut être perçu comme un moyen de s’évader et de profiter de l’instant, sa consommation régulière peut au contraire générer une dépression. En effet, une fois l’alcool sorti de notre système, il y a un effet de rebond dû à la baisse de sérotonine. Plus la consommation est importante, plus la baisse de sérotonine augmente et plus le risque de dépression s’accroît.
Si vous ressentez de la fatigue, de l’anxiété, de l’irritabilité ou de la dépression, il serait temps d’évaluer votre consommation et de penser à la réduire.
Ai-je une consommation excessive ? Faites-le test
Si vous avez tendance à boire régulièrement, vous devez faire attention car plus vous buvez, plus votre résistance à l’alcool augmente. Vous aurez donc besoin de plus de verres pour parvenir au même effet et risquez de tomber dans l’alcoolisme de façon silencieuse. Les personnes alcoolo-dépendantes ne sont pas forcément ivres car elles supportent mieux l’alcool. Si vous avez un doute sur votre consommation d’alcool, vous pouvez réaliser un test rapide, le test AUDIT, disponible ici sur addictaire.fr.
Les premières questions concernent directement votre consommation, les suivantes sont liées à la dépendance, puis aux problèmes générés par l’alcool.
Si vous obtenez moins de 6 sur 10 pour une femme, ou de 7 sur 10 pour un homme, le risque d’addiction reste faible. Au-delà de ce score, votre consommation est à risque et problématique. Si vous n’arrivez pas à diminuer seul, pensez à demander de l’aide à un médecin généraliste ou addictologue en téléconsultation.
Besoin d’aide pour arrêter de boire ? Pensez à la téléconsultation. Consultez des médecins généralistes ou addictologues
Astuces pour réduire votre consommation
Lorsque les occasions se multiplient, il peut être difficile de réduire sa consommation. Voici quelques astuces pour vous aider à diminuer :
- Alternez l’alcool avec de l’eau ou des boissons sans alcool ;
- fixez-vous un nombre maximum de verres par occasion ;
- fixez-vous des journées avec zéro alcool dans la semaine ;
- Trouvez des alternatives comme des cocktails sans alcool pour passer des soirées sans boire d’alcool.
Sources :