Alimentation en hiver : les 4 erreurs à éviter

1. Faire l’impasse sur les fruits et légumes de saison

Si les recommandations officielles conseillent de manger au moins 5 fruits et légumes par jour, c’est parce qu’ils sont excellents pour notre santé. Riches en fibres, en vitamines et en minéraux, leur consommation quotidienne permet à notre corps de fonctionner de manière optimale et d’être en pleine forme.

Il n’est donc pas question de les réserver exclusivement aux saisons chaudes, au bénéfice de plats plus consistants. Les légumes de l’hiver sont vos alliés : potiron, courge butternut, panais, choux vert, carottes ou brocolis, préparés en potage, à la vapeur ou en gratin raviront vos papilles tout en permettant à votre corps de faire plein de nutriments.

Notre conseil : privilégiez les cuissons douces qui préservent davantage les qualités nutritionnelles des aliments et pensez aussi au crû : la mâche, la laitue feuille de chêne et les fruits comme les pommes, les clémentines, les kiwis et les pruneaux sont également vos amis.

2. Abuser des plats trop riches

Raclette, fondue, chocolats, toasts au foie gras… en hiver, ce ne sont pas les tentations qui manquent. Cette tendance à manger plus riche qu’au printemps ou en été s’explique par l’augmentation des besoins caloriques du corps liée au froid et aux moments festifs qui ponctuent en général la fin de l’année.

Mais même s’il est bien-sûr permis de se faire plaisir, il ne faut pas non plus oublier tous ses principes alimentaires. Manger gras au quotidien n’est pas sans conséquences : cela tend à ralentir la digestion et à fatiguer l’organisme, qui n’a pas besoin de cette charge supplémentaire.

De ce fait, même s’il est naturel que vos apports caloriques augmentent légèrement pendant les saisons froides, conservez une alimentation variée et riche en fruits et légumes. Les aliments riches en graisses ou en sucre ne sont pas à bannir, mais à consommer (comme toujours) avec modération.

3. Consommer de l’alcool pour se réchauffer

Qui ne s’est jamais vu proposer un verre d’alcool “pour se réchauffer” ? Pourtant, contrairement à la croyance populaire, les boissons alcoolisées n’ont aucun impact positif sur la température corporelle. C’est même plutôt le contraire.

Cette fausse impression vient des propriétés vasodilatatrices de l’alcool. C’est-à-dire que quand on boit, cela dilate les vaisseaux sanguins situés à la surface de la peau qui libèrent alors de la chaleur. Avec la montée de l’alcoolémie, on peut aussi être moins sensible au froid.

Mais cette sensation, en plus d’être temporaire, est également trompeuse. En réalité, via le processus de vasodilatation, la chaleur corporelle est éliminée plus rapidement que si on n’avait pas consommé de l’alcool et le corps se refroidit.

Raison de plus pour avoir une consommation d’alcool raisonnée et opter pour une infusion de Noël ou un chocolat chaud si vous voulez vous réchauffer.

4. Ne pas boire assez d’eau

Il est souvent plus facile de penser à s’hydrater en été qu’en hiver. Pourtant, pendant les basses températures, boire de l’eau est tout aussi important. On recommande ainsi de continuer à en boire 1,5 L par jour, qu’elle soit plate, gazeuse, en tisane ou en bouillon.

Boire de l’eau en quantité suffisante est essentiel au corps pour fonctionner de manière optimale et contribue notamment à la santé de votre peau. Si celle-ci vous semble déshydratée, pensez à vérifier que vous buvez assez avant d’opter pour une cure de collagène marin ou d’acide hyaluronique.

Notre conseil : si malgré vos efforts le goût de l’eau vous rebute, pensez aux eaux infusées avec quelques tranches de fruits, des rondelles de concombre ou des feuilles de menthe, de préférence sans y ajouter de sucre. Cela peut vous permettre de varier les plaisirs tout en vous faisant du bien.

5. Le conseil eco friendly : essayez-vous au 0 déchet

Si la santé commence dans l’assiette, la cuisine est également un lieu où on peut prendre de bonnes décisions pour son environnement. On peut ainsi choisir de se mettre au 0 déchet, un mode de consommation qui bénéficie à sa santé et à la planète.

Qu’il s’agisse de s’essayer au compostage, de conserver la carcasse d’un poulet ou des épluchures de légumes (bio de préférence) pour parfumer un bouillon ou même simplement de privilégier les aliments d’origine locale, les petits gestes comptent.

Quoi de mieux que de prendre soin de soi tout en impactant positivement son environnement ? Profitez des prochains mois pour vous lancer.