3 avancées majeures sur l’endométriose

Par L'équipe médicale · Qare · Mis à jour le 24 février 2025

Contenu validé par la Direction médicale de Qare.

L’endométriose touchant 1 femme sur 10 en France est une maladie relativement douloureuse qui nécessite des années d’errance médicale avant d’être diagnostiquée. Pourtant il semblerait que des solutions commencent à apparaître. Aujourd’hui, l’équipe médicale de Qare explore pour vous 3 nouvelles avancées majeures qui donnent de l’espoir face à l’endométriose.

Un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose

L’année 2025 marque un tournant dans la détection de l’endométriose avec l’introduction d’une technologie française d’analyse salivaire, Endotest®. Cette approche diagnostique, qui s’appuie sur des biomarqueurs présents dans la salive, affiche des résultats particulièrement encourageants lors des études cliniques. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la fiabilité atteint 95% pour identifier les cas positifs et 94% pour confirmer l’absence de la maladie. Les spécialistes peuvent recommander cette analyse aux patientes ayant déjà effectué un premier parcours diagnostique standard, incluant consultation et examens d’imagerie.

Le lancement d’une campagne gouvernementale

L’endométriose est une maladie invalidante qui touche environ 2 millions de femmes en France, c’est pourquoi le gouvernement s’est lancé 3 objectifs au cœur d’une nouvelle campagne concernant la lutte contre cette maladie gynécologique :

  • Le lancement d’un programme national de recherche pour comprendre l’endométriose et ses causes.
  • La création de parcours de soin et de diagnostic balisés au niveau territorial avec au moins un centre de recours et d’expertise identifié par région qui sera un pôle de formation et de diffusion des connaissances en ville et à l’hôpital. Il en existe déjà plusieurs sur le territoire.
  • La création d’un “réflexe endométriose” auprès de tous (à l’école, l’université, les lieux médicaux etc) pour faire connaître la maladie et mieux orienter vers les traitements disponibles.

A ce sujet, un premier comité de pilotage rassemblant des médecins, des chercheurs, des associations et patientes expertes, s’est réuni lundi 14 février dernier, pour définir un plan d’action contre l’endométriose, première cause d’infertilité dans le pays.

La contraception hormonale pour combattre l’endométriose

La contraception peut être un bon moyen de lutter contre l’endométriose. On retient surtout la pilule oestroprogestative en continu, c’est-à-dire à prendre chaque jour de chaque mois.

Les femmes optant pour ce mode de contraception n’ont plus leur règles, ce qui semble être une solution bénéfique sachant que les douleurs les plus violentes surviennent pendant les menstruations. Ainsi la pilule en continu permet de réduire considérablement les symptômes.