3 avancées majeures sur l’endométriose

Par L'équipe médicale · Qare · Mis à jour le 20 juin 2024

Contenu validé par la Direction médicale de Qare.

L’endométriose touchant 1 femme sur 10 en France est une maladie relativement douloureuse qui nécessite des années d’errance médicale avant d’être diagnostiquée. Pourtant il semblerait que des solutions commencent à apparaître. Aujourd’hui, l’équipe médicale de Qare explore pour vous 3 nouvelles avancées majeures qui donnent de l’espoir face à l’endométriose.

Un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose

Si les femmes souffrant d’endométriose doivent attendre en moyenne 8 ans pour obtenir un diagnostic, au risque que leur maladie s’aggrave avec le temps, c’est peut-être la fin de leur errance.

La start-up française Ziwig a récemment présenté un test salivaire qui diagnostiquerait l’endométriose en dix jours après une analyse en laboratoire.

Ce test, sous forme de kit comportant un tube en plastique, dans lequel il suffit de déposer un peu de salive et à refermer ensuite, doit être envoyé en laboratoire. Durant l’analyse, l’ADN de la patiente est alors séquencé, ce qui doit permettre de détecter si elle souffre d’endométriose ou non.

A ce jour, ce fameux test a été effectué sur pas moins de 200 femmes dans plusieurs hôpitaux publics en France avec un résultat fiable à presque 100%. Une solution qui pourrait être révolutionnaire pour les femmes concernées par cette maladie gynécologique.

Le lancement d’une campagne gouvernementale

L’endométriose est une maladie invalidante qui touche environ 2 millions de femmes en France, c’est pourquoi le gouvernement s’est lancé 3 objectifs au cœur d’une nouvelle campagne concernant la lutte contre cette maladie gynécologique :

  • Le lancement d’un programme national de recherche pour comprendre l’endométriose et ses causes.
  • La création de parcours de soin et de diagnostic balisés au niveau territorial avec au moins un centre de recours et d’expertise identifié par région qui sera un pôle de formation et de diffusion des connaissances en ville et à l’hôpital. Il en existe déjà plusieurs sur le territoire.
  • La création d’un “réflexe endométriose” auprès de tous (à l’école, l’université, les lieux médicaux etc) pour faire connaître la maladie et mieux orienter vers les traitements disponibles.

A ce sujet, un premier comité de pilotage rassemblant des médecins, des chercheurs, des associations et patientes expertes, s’est réuni lundi 14 février dernier, pour définir un plan d’action contre l’endométriose, première cause d’infertilité dans le pays.

La contraception hormonale pour combattre l’endométriose

La contraception peut être un bon moyen de lutter contre l’endométriose. On retient surtout la pilule oestroprogestative en continu, c’est-à-dire à prendre chaque jour de chaque mois.

Les femmes optant pour ce mode de contraception n’ont plus leur règles, ce qui semble être une solution bénéfique sachant que les douleurs les plus violentes surviennent pendant les menstruations. Ainsi la pilule en continu permet de réduire considérablement les symptômes.